Libérez les yétis... ou plutôt Liberec et Jested

Publié le par Flore et Emilie

[prononcez Libèrèts et Yechtiède]
Ceci est un article qui revient sur un épisode de la semaine dernière: notre excursion en compagnie des étudiants ERASMUS de la fac STAPS de Killian et Tristan. Comme j'étais un peu effrayée par l'afflux d'individus dans les événements organisés par ma propre fac, la fac de philosophie et arts, j'ai préféré rejoindre le groupe des portifs, qui est beaucoup plus restreint, et puis ça me permet de voir d'autres gens que des Français, qui pullulent dans ma fac.
 Nous  voilà donc partis en compagnie de beaucoup d'Espagnols et de Portugais (c'est bien, comme ça on avait l'impression d'être bons en anglais ;-)), deux Polonais, un Lithuanien, et quelques étudiants tchèques qui ont organisé le "trip". Le leader était Martin (ou Marty Party pour les Espagnols), qui a choisi cette destination à 100km au nord de Prague pour la simple raison que Liberec est sa ville natale.
Après avoir fait le trajet avec le bus Student Agency où on est servis comme des rois (petit café, "newspaperrrrr", vidéo), et pour pas cher, nous sommes accueillis par Martin, son frère, et... de l'eau de vie à 10h du matin. Ca réchauffe, comme on dit par chez nous.
Puis, direction Jested (avec un chapeau chinois à l'envers sur le S et le deuxième E siouplaît), qui culmine à 1012m, donc en fait il ne culmine pas tant que ça car le point culminant de la Tchéquie est à 1600 m environ. Mais bon, c'est quand même en altitude, donc il fait un peu plus froid et il y a plus de vent, et surtout, on respire de l'air pur...

Tout en haut, il y a une antenne TV, qui bien évidemment a fait scandale au moment où elle a été installée, et qui bien évidemment fait la fierté des gens de Liberec aujourd'hui (un peu le phénomène Tour Eiffel quoi). D'en-haut, on peut voir la Pologne et l'Allemagne , mais je ne peux pas vous dire où c'est sur la photo, les pointillés n'étaient pas visibles à cet endroit.















Après quelques photos et quelques exploits sportifs (relatifs), on est repartis pour redescendre, et là, c'est une autre paire de manches, car la pente est raide, et les lacets ils connaissent pas. Les quadriceps souffrent et les chutes pleuvent. Moi j'ai fièrement tout descendu avec l'air rigolard, mais le lendemain, je morflais comme on dit toujours par chez nous (pour être honnête, j'arrivais même pas à descendre les escaliers du métro). Tristan, quant à lui, n'avait pas trouvé le moyen de s'arrêter, et donc il a souvent été obligé de se rouler dans l'herbe pour stopper sa course.

Entretemps, on a pu voir des entraînements de saut à ski (non non il ne neige pas encore, c'était sur de l'herbe artificielle), avant une compétition.
Puis, on nous emmène au resto, car il fait faim quand même dans la montagne, et on se sustente avec des bons plats tchèques qui nourrissent son homme comme on dit par chez moi.

Et puis voilà le moment tant attendu par Killian et Tristan: la piscine! non pas qu'ils adorent nager, mais c'est que dans cette piscine, il y a un toboggan géant (et des jacuzzis pour se reposer après les multiples marches de l'escalier). C'est vrai qu'on a bien rigolé, et ça permet de créer des liens avec les autres Erasmus, car quand tu débouches du toboggan, t'as intérêt à être à l'aise pour assumer ton apparence.
Bref, c'était rigolo.

Enfin, on se balade un peu dans Liberec qui est ma foi charmante, avant de manger quelque chose dans une taverne (la piscine, ça creuse autant que la montagne). J'essaye pour ma part du Hermelin, un fromage tchèque qu'ils servent avec la bière, du pain et un coulis de paprika (poivron) et de chili (piment). C'est âchement bon comme on dit parfois (par chez nous).













Voilà, c'était une bonne journée, intéressante, rigolote et remplie de découvertes, comme à chaque fois qu'on fait un petit tour en République Tchèque. Vivement la prochaine fois, avec Flore, cette fois (elle déménageait ce jour-là).
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